Résumé/Présentation |
C'est la plus longue nouvelle du recueil, et à nouveau une variation sur le thème des faux-semblants et des vraies identités qui se révèlent dans les épreuves. Tableau de la vie urbaine : les tenanciers d'un salon de coiffure qui se demandent comment se développer ont l'idée de lancer un concours de beauté. On nomme un commité d'organisation, et les affaires marchent, au point que Firmin et Georgette pensent pouvoir réaliser leur rêve : rentrer en Belgique pour y acheter un hôtel... de maître. Le beau jeune homme du coin, autour duquel beaucoup de dames tournent, a certes pu faire la conquête de celle qui a eu le premier prix, mais il ne demande pas son reste parce qu'il ne veut pas l'épouser et la laisse en plan... pour se marier plus tard avec une jeune Américaine de passage. ça finit un peu comme Tintin au Congo qui laisse la caméra en Afrique : l'assistant congolais des deux coiffeurs, Pilipili, que ses patrons voudraient ramener comme chauffeur en Belgique, leur dit qu'il a plutôt choisi de faire fortune comme eux en ouvrant un salon de coiffure pour ses compatriotes à Bunkeya : même si on l'a fait parler en petit nègre, la société coloniale s'efface ainsi après avoir transmis un modèle de 'réussite'. (PH) |