Résumé/Présentation |
Dans la bonne bourgeoisie coloniale urbaine de 'Centreville' (représentée par deux épouses en grande conversation), on annonce l'arrivée d'une nouvelle autorité, un certain Mertens, administrateur-délégué de la 'Comgéco', un financier inconnu du milieu local. L'épouse du directeur récemment nommé se met en peine pour le loger et l'accueillir, pour soutenir la carrière de son mari. On détourne vers l'invité une Minerva toute neuve, on le rhabille car ses bagages ne sont pas arrivés, on lui expose tous les projets de la société, on lui donne un gros chèque pour qu'il achète un terrain pour celle-ci. Un juge du lieu finit par se douter de quelque chose, mais trop tard : l'intrigant a passé la frontière avec la belle voiture, l'argent ... mais aussi Cécile, la jeune épouse du directeur qui avait été son hôtesse. Il l'abandonnera à Capetown avant de partir pour l'Amérique du Sud... et de retrouver son mari. Pour l'auteur, finalement, c'est une illustration de la "fièvre coloniale". (PH) |
Référence complète |
Ransy, Roger. D'une pierre deux coups. In : Id. Le Merveilleux Filon. Avant-propos de l'auteur, dessins en noir et blanc d'Allard l'Olivier. Bruxelles : La Renaissance du Livre, 1946, 187 p., ill., 19 x 12 cm ; p. 33-51. |