| Résumé/Présentation |
Un récit de voyage conçu dans une optique touristique par une spécialiste du genre. On relate en effet un ‘tour’ qui passe d’abord par l’Asie du Sud-Est (Bornéo, Malaisie, Singapour), puis l’Océan Indien (Ceylan), ensuite l’Afrique orientale (Zanzibar, la Tanzanie, le train jusqu’au Lac Victoria, l’Ouganda, et retour), puis Madagascar, La Réunion et on rentre par les Seychelles. Le récit témoigne forcément du type de regard porté par une Française de la classe moyenne aisée : un regard descriptif et narratif qui se veut objectivant et ne parle pas de soi-même, sauf pour apprécier le plus ou moins grand confort et pour juger, quelquefois à l’emporte-pièce, les comportements des uns et des autres : souvent assez méprisante pour les populations locales pour lesquelles elle n’éprouve guère d’empathie, elle est davantage irritée par les voyageurs allemands qu’elle est obligée de fréquenter à tel moment. Voyage qu’elle ne fait pas seule, mais elle ne parle pas de celui-celle qui l’accompagne. Elle se déplace essentiellement dans le monde ‘anglophone’ où, de toute évidence, on peut déjà trouver trains, bateaux, hôtels, guides, etc. Les photos montrent un réel dépouillé et calme, très différent, surement, de ce qu’on montrerait aujourd’hui sur le même itinéraire. Elle parle du Congo, où elle n'est pas allée, dans deux pages (197-198) où il est question des Congolais qui en viennent (elle est en Ouganda) ; elle les voit à travers le prisme des « atrocités congolaises » dont il est intéressant de noter que c’est le seul filtre qu’elle fasse jouer à l’époque (1909). - Disponible dans Gallica.
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