Résumé/Présentation |
"[...] Malgré l'incontestable poids de l'ancienne puissance coloniale dans la sécession katangaise, une autre influence se manifeste pourtant, celle de la France gaullienne qui met en place son nouveau dispositif de smart power en Afrique 1. Paris mêle soft power et interventionnisme militaire 2. Jusqu'en 1967, mercenaires belges et français, en partenariat et en concurrence, jouent un rôle essentiel dans les rapports de force militaires et politiques internes du Congo-Léopoldville. Dès 1960, le commandement suprême des forces katangaises est confié à un Français, Roger Trinquier puis Roger Faulques. Ainsi, bien que l'ancien colonisateur belge soit omniprésent dans les mécanismes de recompositions du pays, il semble en partie éclipsé par son puissant voisin. " |