Résumé/Présentation |
Chroniques. "'Au nom du Père et du Nègre' est un tribunal, mais un tribunal dans lequel l’auteur ou le lecteur assume une identité plurielle, parce que chacun est à la fois le plaignant, le prévenu, le témoin, le policier, l’avocat, le procureur, le jury, le juge, le spectateur, la société… Cette identité plurielle comporte toujours le devoir d’humilité inhérent aux limites de chacune des identités singulières assumées selon les situations. Elle comporte aussi le devoir d’objectivité auquel astreint la capacité de percevoir chaque problème abordé dans la totalité de ses dimensions, en vertu de la polyvalence de l’auteur ou du lecteur. Car l’auteur n’est pas un fantôme invisible du lecteur, mais un interlocuteur qu’il porte en lui-même, dans un dialogue contradictoire et fraternel où la parole de l’un est toujours une question en quête d’une réponse de l’autre, qui l’élève et la comble. Aussi, à travers tous les sujets qu’il aborde, ce livre n’est-il pas ma conclusion du débat, un recueil de réponses, mais un catalogue des problèmes et des questions, une provocation au dialogue, une invitation à prendre parole pour un échange davantage profond. Il est fort possible que certaines des questions soient mal posées, mais cela même fait partie du débat. La joie de l’auteur est que chaque Télégramme trouve un récepteur disponible et capable de lui donner un écho plus profond et plus intelligent pour tous." (Extrait de la préface de l'auteur, communiqué, 08.2021) |