« Les caféières les plus belles de l’Ituri » : café, colons et planteurs : histoire de la société Plantations du Congo Oriental (1910-1943)
Géographique
République démocratique du Congo, IturiThématique
plantation, café, planteur, colonDisciplinaire
histoireFiche validée
Titre | « Les caféières les plus belles de l’Ituri » : café, colons et planteurs : histoire de la société Plantations du Congo Oriental (1910-1943) |
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Type de publication | Thèse et mémoire |
Langue principale de la publication | français |
Année de soutenance | 2019 |
Auteur | Stéphanie DELMOTTE |
Directeur de recherche | Sophie DULUCQ Sylvie VABRE |
Nombre de pages | 382 |
Université | Toulouse 2 Jean Jaurès |
Ville | Toulouse |
Département ou faculté | Histoire |
Niveau d'études ou diplôme | Master 2 |
Genre | essai - étude |
Pays de soutenance | France |
URL | https://www.academia.edu/43898428/ |
Résumé/Présentation | "L'histoire de la société « Plantations du Congo oriental », fondée en 1926 par Fernand Delmotte en Ituri, dans la province orientale du Congo belge, s'inscrit dans l'histoire de cette colonie mais aussi dans l'histoire d'un produit tropical et d’un marché mondial : le café. Fernand Delmotte a d’abord été fonctionnaire dans les chemins de fer puis aux Mines d’or de Kilo et Moto jusqu’en 1926, date à laquelle il fonde la Planco avec, comme actionnaires, des membres de sa famille et des amis à Tournai en Belgique, siège administratif de la société. La propriété contenant 450 hectares de caféières avait comme superficie 1185 hectares en 1943 et comprenait aussi un village pour les travailleurs, des routes, un barrage hydraulique sur la rivière Awo et une usine de traitement pour la préparation du café. Alors que la production de café débute réellement en 1929, la société subit de plein fouet la crise des années trente. Elle fait face à de nombreuses vicissitudes, climatiques, organisationnelles et conjoncturelles jusqu’en 1939, date à laquelle le directeur est remplacé par une personne extérieure. En 1940, elle perd la totalité de la production de 1000 tonnes, la plus importante, à cause de la Seconde Guerre mondiale. Elle est alors obligée de recourir à un emprunt pour survivre. Les données et les chiffres des archives, déposées à l’université catholique de Louvain, montrent que le café produit était de la meilleure qualité. L’apport scientifique de ce travail historique est de montrer la vie des colons au Congo belge dans la première moitié du XXe siècle. Ce sujet est oublié et peu abordé dans l’historiographie de l’Etat indépendant du Congo et du Congo belge qui lui a succédé en 1908. Il se fonde sur des faits précis, objectifs et donne la parole aux colons pour comprendre quelle fut leur situation dans la colonie." |
Référence complète | Delmotte, Stéphanie. « Les caféières les plus belles de l’Ituri » : café, colons et planteurs : histoire de la société Plantations du Congo Oriental (1910-1943). Mémoire de M2 Histoire et civilisations moderne et contemporaine. Sous la direction de Sophie DULUCQ et Sylvie Vabre. Université Toulouse 2 Jean Jaurès, [ca 2019], 382 p., ill. |