The missionary : figure of reconciliation with the past in Flanders (2007-2012)
Onomastique
David Van ReybroeckGéographique
République démocratique du Congo, Belgique, FlandreThématique
missionnaire, mémoire coloniale, Nonkel Pater, MissieDisciplinaire
études culturelles, histoireFiche validée
Titre | The missionary : figure of reconciliation with the past in Flanders (2007-2012) |
---|---|
Type de publication | Article de périodique |
Langue principale de la publication | français |
Date de publication | 2019 |
Auteur | Marteen LANGHENDRIES |
Editeur scientifique | Véronique BRAGARD Sabrina PARENT |
Titre du périodique | Revue belge de philologie et d'histoire |
Volume ou tome | 97 |
N° de la livraison | 3 |
Pages de ... à (pp. x-x) | 751-771 |
Ville | Bruxelles |
Pays d'édition | Belgique |
URL | https://difusion.ulb.ac.be/vufind/Record/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/309395/Holdings |
Résumé/Présentation | "Pendant la période coloniale, à cause de sa visibilité dans la vie publique belge, le missionnaire était la personne la plus importante pour faire le lien entre la colonie et la métropole. Pour la partie catholique de la population, le Congo était même davantage identifié comme mission catholique plutôt que comme une colonie. Ces dix dernières années, la figure du missionnaire a fait un retour dans l’imaginaire populaire flamand, notamment via le monologue théâtral Missie (2007) et le documentaire Nonkel Pater (2012). Dans la pièce de théâtre et le documentaire, le missionnaire est présenté comme ethnographe et témoin oculaire de la vie au Congo. Cette « expertise » est utilisée pour conférer de l’autorité à un récit paternaliste à l’égard du pays colonisé et de ses habitants. De plus, en se concentrant sur cette figure, symbole de l’aspect « humanitaire » de la colonisation (soins de santé, éducation), Missie et Nonkel Pater, à des degrés divers, offrent aussi la possibilité au public, et à la société en général, d’éviter de se remettre en question relativement à la période coloniale. Par ailleurs, entretenir cette figure « traditionnelle flamande » permet d’échapper au présent multiculturel du pays tout en manifestant une certaine nostalgie à l’égard de « ce bon vieux temps des colonies » que furent les années cinquante et soixante. " |
Référence complète | Langhendries, Marteen. The missionary : figure of reconciliation with the past in Flanders (2007-2012). In : Revue belge de philologie et d'histoire, T. 97, n°3 (Le Passé colonial belge dans la littérature, les arts, la culture de l’extrême contemporain), p.751-771. [Le missionnaire: une figure de réconciliation confortable avec le passé colonial |