| Résumé/Présentation |
Un narrateur imprécisément situé, mais relayant les voix de la population congolaise d'une bourgade au Katanga, raconte l'histoire de Mwila, mais la nouvelle tend à se faire apologue : il s'agit de (dé)montrer que, contrairement aux idées reçues que font circuler "les Blancs", les "Noirs" ne sont pas le moins du monde insensibles aux émotions. L'ironie subtile de ce narrateur va mettre d'abord en scène Kikulankonde, un "fameux serviteur", employé par un colon, essentiellement à la traite des vaches et à la distribution du lait. Kikulankonde s'y emploie sans zèle excessif et non sans tricher parfois un peu parfois sur la qualité du lait ; tout dépend des jours , le dimanche, notamment, étant consacré à la seule activité qui vaille : la boisson, en l'occurrence la bière. Mais Kikulankonde se fait vieux et tombe malade, à un moment où Mwila est partie régler une palabre dans son village d'origine. Revenue trop tard, Mwila se laisse ensuite mourir de chagrin, ce qui ne suffit pas à persuader les Blancs de leur erreur, mais de toute évidence ils se trompent lourdement.
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