Cap sur l'Afrique [roman d'aventures]
Géographique
Afrique, France, Algérie, Maroc, Sénégal, Gabon, Côte d'Ivoire, Congo-Brazzaville, Madagascar, GuinéeThématique
voyage, aventure, espionnageFiche validée
Titre | Cap sur l'Afrique [roman d'aventures] |
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Type de publication | Livre |
Langue principale de la publication | français |
Année de publication | 1947 |
Auteur | Georges Le Fèvre Edmond Tranin |
Nombre de pages | 328 |
Éditeur | Hachette |
Ville | Paris |
Genre | roman - jeunesse |
Pays d'édition | France |
Résumé/Présentation | Un long roman d'aventures, dont les héros sont un frère et une soeur, Michel et Martine Ansselin, restés orphelins après l'assassinat de leur père, un savant tué par un officier SS allemand venu lui voler des secrets scientifiques avant de battre en retraite pendant l'été 1944. Les deux jeunes gens sont, l'une comme cheftaine scout et résistante, l'autre comme maquisard en Bretagne, évidemment des modèles de vertus humaine et patriotique. Comme il semble que le domestique du savant, Douha, d'origine ivoirienne, se soit enfui avec un fétiche personnel dans lequel on suppose que les secrets ont été cachés, on se lance donc à sa poursuite pour le retrouver, d'où un long périple qui n'est qu'un prétexte, finalement, pour visiter la "plus grande France" en long et en large, de l'Algérie à Brazzaville en passant par l'AOF, l'AEF et même un excursus à Madagascar. Les poursuivants sont les deux jeunes gens, mais aussi un journaliste, Taffanel, image des auteurs, et un certain Julius Streisen, commerçant suédois d'abord sympathique (et notamment très attentionné pour Martine), mais que Douha, finalement retrouvé, démasquera comme étant l'officier des services secrets allemands et qui mourra noyé en tentant de s'échapper. En définitive, les secrets scientifiques seront retrouvés plutôt à Paris... et le secret familial (Martine, enfant métisse, a été adoptée) sera révélé, ce qui permettra à Taffanel d'encourager les jeunes gens à découvrir qu'ils peuvent s'épouser. L'ensemble est un témoin exemplaire du colonialisme français après le discours de Brazzaville, puisque tout est fait pour justifier la nouvelle orientation vers l'Union française (ce qui n'empêche pas d'innombrables propos paternalistes ; le vrai racisme étant toutefois réservé pour les "Levantins" syriens). Témoignage exemplaire aussi du roman colonial dans sa version la plus documentaire, puisque cela tourne souvent au voyage encyclopédique. Le Congo belge apparaît très marginalement : Elisabethville où un avion s'arrête pour faire le plein de carburant ; Léopoldville, la ville riche d'en-face où l'on trouve de tout sans restriction, et où, au passage, Streisen va se refaire une garde-robe bourgeoise. |
Référence complète | Le Fèvre, Georges ; Tranin, Edmond. Cap sur l'Afrique. Illustré par Arthur Brenet. Paris : Hachette, 1947, 328 p., ill. dessins NB. |