Résumé/Présentation |
"En 852 mots, Lucien Ditougou offre au lecteur une clé d'accès vivante du français parlé au Gabon., Agnangoulé : Adj. Ardent, brûlant. Mot issu de la langue ipunu, Gnangu ou nyangu désigne le soleil. Ce participe passé à valeur d'adjectif serait employé pour la première fois par un homme politique des années 60 dans la formule pléonastique de « soleil agnangoulé pour dire soleil ardent » Merci de nous avoir accueillis sous ce soleil agnangoulé., Bioums : N. m. Bagages ou affaires en langue fang. Pambu n?attend que son ticket de voyage, ses bioums sont emballés depuis deux jours., Blanc-manioc : N. Homme blanc qui a trop vécu en Afrique et qui a pris les habitudes locales ; Homme blanc qui se comporte comme un Africain. Métis, Cacique : N. Ancien. Dans le jargon des étudiants, le cacique est le redoublant d'une classe. Les caciques font du bruit pour que les bleus ne prennent pas les cours. Dans le langage des politiques, particulièrement dans les rangs du PDG (Parti Démocratique Gabonais) le cacique est le militant le plus ancien, avant de désigner l'aile défendue par ces anciens contre les Rénovateurs. Les caciques se sont opposés à l'entrée des rénovateurs au gouvernement., Cool-mondjer : N. m. Bandit, braqueur, canaille. Voir Bangando, young., Lbv (prononcer elbève) : abréviation de Libreville. Je passerai mes vacances à Lbv., Ngozé : N. m. Mot d'origine omyènè désignant toute veillée de beuverie ou de célébration culturelle. C?est samedi aujourd'hui, Mbumba organise un grand ngozé pour arroser le bac de son fils., À consulter sans modération !" (Résumé de l'éditeur) |