Résumé/Présentation |
"Cette dernière décennie, une kyrielle de travaux de linguistique portant sur le lexique ont insisté sur l'appropriation et la dynamique du français en francophonie. Dans cette optique, la présente étude des présentatifs (c'est, il y a, il est, voici, voilà), qui ne reprend pas une autre, contribue à mettre en relief la flexibilité de la morphosyntaxe du français. Cela à travers une réelle appropriation de la langue-cible par une population francophone précise; d'où l'exploration de la prose romanesque du classique africain Mongo Beti. / Cette étude d'une classe syntaxique nouvelle et très peu explorée est élaborée sur les principes du distributionnalisme. La tendance qui a prévalu ici, c'est celle d'Einar Haugen qui préconise une double étude (interne et externe) de la langue. Elle prend nécessairement en compte non seulement les constructions (morphosyntaxiques), mais aussi les questions d'énonciation qui entourent l'usage des présentatifs et dont l'incidence sémantique (et pragmatique) est considérable. / Cette option permet d'évoluer de la micro-syntaxe (phrastique) à la macro-syntaxe (supra phrastique), pour percevoir les présentatifs comme d'importants jalons séquentialisants du discours. Il s'ensuit la nécessité d'une articulation harmonieuse du linguistique et du littéraire, d'une part, de l'oral et de l'écrit, d'autre part; à ce moment où l'oralisation de la langue française s'accélère." (site de l'éditeur, 01.2017) |