Résumé/Présentation |
"À Élisabethville tous les habitants creusent. Petit Pako, Kafka, Tutu Jean et le Cheminot creusent, à la main, à la pelle, avec tout ce qui creuse : la faim, la hargne, la colère, la révolte. Les multinationales creusent bien, elles, avec leurs engins, s'accaparant le cuivre et les terres rares du pays. Alors pourquoi ne pas creuser devant sa porte, fouiller dans le sous-sol du quartier pour devenir riche?? Cette ruée vers le cuivre suscite le scandale et provoque une chronique spéciale à la radio nationale pendant toute une journée. / Généalogie d'une banalité est le roman d'une déflagration, premier roman d'une grande énergie et d'une écriture hallucinante, construit sur l'absurde et la lucidité implacable, entre le rire et la colère, entre l'indignation et la fascination." (communiqué de l'éditeur, 02.2016), " [...] Généalogie d'une banalité, ce n'est pas un roman que l'on résumerait aisément, et son intérêt ne se trouve pas dans la synthèse de toutes les histoires racontées, entendues, mais surtout dans les fils poétiques qui les relient les unes aux autres pour donner à apprécier une aventure littéraire très prometteuse. l'auteur Sinzo Aanza fait partie, comme Mwanza Mujila, de ces jeunes écrivains rd-congolais qui tirent des blessures de leur pays des esthétiques novatrices, parvenant ainsi à apporter des tonalités neuves au c?ur des bruits du grand monde." (Sami Tchak, chronique : http://www.littafcar.org/contenus/169/chronique, 06.2016) |