Résumé/Présentation |
Un ouvrage conçu à la manière d'une anthologie scolaire, ce qui explique qu'on y trouve notamment encore des poèmes parnassiens comme "Les éléphants" de Leconte de Lisle. L'éclectisme, de toutes manières, et l'ouverture très large caractérisent Gaston-Denys Périer, qui n'a pas voulu tenir compte de limitation générationnelle, géographique, linguistique ou autres. On trouve aussi bien Théodore Roosevelt ou Jürgen Jürgensen que les classiques du corpus des écrits relatifs au Congo, comme Stanley, Cudell, Coquilhat, etc. Les extraits sont organisés en trois parties : « En pleine nature », « Nos frères farouches » et « l'exemple des civilisés ». A la fin de la seconde partie : "L'éveil d'une race", par Albert Thys. Surtout, à la fin de la troisième, le récit, par « Séverine » de l'épisode de Lippens et De Bruyne. On a donc bien affaire à un ouvrage de propagande, six ans après la 'reprise', mais cela n'empêche nullement l'intention documentaire ni, par ailleurs, littéraire. A noter le choix des illustrations, à un moment où les réserves d'images sont encore un peu pauvres par rapport à ce qu'elles deviendront très vite. A noter également : l'intéressante introduction où l'on retrouve le dessein le plus personnel de Périer : sensibiliser une société à la poésie de l'ailleurs, à l'exotisme, l'inviter à la curiosité, quitte à ne pas trop discerner, à ce stade, entre les sources. Voir aussi la seconde édition (1924) (PH) |