Résumé/Présentation |
Voir les rééditions. Plutôt que d'un simple "roman colonial", il s'agit plutôt d'un "roman nègre", écrit durant la Guerre et témoignant déjà d'une certaine façon de considérer la future "nation condolaise", comme on le dira officiellement 3 ans plus tard. Les aspects ethnographiques sont directement empruntés aux livres de L. Bittremieux sur les Bakimba (et à C. Van Overbergh, tous deux mentionnés comme sources). Le romanesque, centré ici sur l'avenir d'une jeune fille nubile à qui se proposent plusieurs prétendants, sert de parabole politique : contrairement à la volonté de son père, Thubi ne voudra pas du féticheur, pourtant jeune et puissant, et préfèrera s'enfuir au petit matin avec Nyangi, jeune homme qui, significativement, vient d'échapper à la vengeance personnelle du féticheur qui l'avait accusé d'avoir mangé l'âme d'une villageoise ; sorti indemne de l'épreuve du poison, Nyangi veut partir en ville par le train, choisissant donc la modernité, et Thubi avec lui. (PH) |