Résumé/Présentation |
"Cette analyse propose d'étudier le rôle de l'éducation dans le mariage, en effet, à l'origine, l'éducation de la femme était censée lui permettre de faire une belle alliance et faire perdurer cette dernière, vu que le divorce était considéré comme un échec. La littérature gabonaise regorge de femmes écrivains publiquement inconnues, entre une minorité médiatisée mais ignorée et une majorité toujours dans l'ombre, elles se frayent un chemin vers la popularité en prenant la plume sur des sujets épineux. l'un de ces sujets concerne le mariage qui, de nos jours, se jouent entre intérêt financier égoïste, convenance sociale et apparence trompeuse. Subséquemment, l'amour et l'éducation deviennent subsidiaires. Au regard de cela, une nouvelle vague de femmes écrivains rebelles et libres mettent à mal les normes convenues de l'éducation et du mariage en littérature. Or, il est surprenant de constater que certains exégètes confinent encore la littérature d'Afrique noire à une représentation de la femme soumise, très « traditionnaliste », peu scolarisée dont le rôle ne se limite qu'à l'activité domestique. C?est donc à tort qu'on lui assigne le qualificatif de victime puisqu'elle a su s'illustrer dans la rupture comme dans la complémentarité en littérature. Les figures féminines emblématiques sont d'ailleurs nombreuses dans la littérature d'Afrique noire : la Grande Royale, la Reine Pokou, toutes les femmes-héroïnes dans Les bouts de bois de Dieu, Salimata dans Le Soleil des indépendances, Mema dans Percées et chimères." (résumé de l'auteur) |
Référence complète |
Ondo, Marina. L'éducation de la femme et le mariage dans la littérature d'Afrique noire. In : La Revue des ressources : revue électronique culturelle pluridisciplinaire (littérature, arts & idées), [Revue en ligne], (Paris : La revue des ressources), février 2019, p. 1-12. |