Titre |
Rapper en 'terrain miné' : pratiques musicales et dynamismes des imaginaires sorciers au Gabon |
Type de publication |
Article de périodique |
Langue principale de la publication |
français |
Date de publication |
2012 |
Titre du périodique |
Parcours anthropologiques |
N° de la livraison |
8 |
Éditeur |
Université Lumière Lyon 2, CREA, |
Ville |
Lyon |
Genre |
article scientifique |
Pays d'édition |
France |
DOI |
10.4000/pa.93 |
URL |
http://pa.revues.org/pdf/93 |
Résumé/Présentation |
"A partir d'une ethnographie des rappeurs de Libreville, cet article analyse certaines répercussions de l'investissement du genre rap par les jeunes Gabonais, en interrogeant plus particulièrement les dynamiques sociales nées de sa rencontre avec les pratiques et représentations locales liées à la sorcellerie et au domaine qualifié populairement de « mystique ». Une description sommaire des thématiques de textes de rap et des relations ayant cours dans ce milieu musical présente d'abord les modalités de la pratique musicale dans ce terrain dit « miné » par la sorcellerie. Puis, l'analyse de l'oeuvre et du récit de vie de Roda N?No, rappeur de l'ethnie fang, met en évidence les dynamismes insufflés par la rhétorique rap aux imaginaires sorciers et à leurs logiques sociales, cela en résonance avec les influences de l'expérience religieuse initiatique. Cet article s'intéresse finalement à la manière dont le rap est employé comme instrument de liaison ou de redéfinition des frontières entre différentes catégories de la vie sociale et symbolique : entre la province et la capitale, entre les aînés et les cadets sociaux, entre l'univers du jour (ou des humains) et celui de la nuit (ou des sorciers)." (Source site revues.org) |
Référence complète |
Aterianus-Owanga, Alice. « Rapper en 'terrain miné' : pratiques musicales et dynamismes des imaginaires sorciers au Gabon », in : Parcours anthropologiques, (Lyon : Université Lumière Lyon 2, CREA), n°8 (Anthropologie des pratiques musicales, dir. Guedj, Pauline ; Santiago, Jorge P.), 2012, 251 p. ; p. 26-49. |