Résumé/Présentation |
Dédié "à la souriante mémoire du Baron Firmin van den Bosch". Comme la suivante, cette anecdote judiciaire est un plaidoyer en faveur du système judiciaire colonial dans le contexte où il devait fonctionner. Ici aussi, un récit-noyau est enchâssé dans une autre scène d'énonciation, où, de manière assez cocasse, l'auteur caricature le milieu politique des pèlerins de la saison sèche qui reviennent de deux semaines au Congo en ayant tout compris et en annonçant qu'ils ont trouvé la solution, ignorant tout ce qui a été fait avant eux. L'auteur croque assez drôlement une famille Dandin qui, tout en se voulant plus à gauche à chaque génération, ressemble fort à pilier de la bourgeoisie belge. Quant au récit lui-même, raconté par Mollard, un vétéran de l'EIC, pour la défense des tribunaux de l'époque des pionniers, il évoque un procès pour vol de vin de messe aux Pères trappistes, et la manière dont l'accusé, qui nie, finit par avouer sans avoir compris ce que pouvait être une plaidoirie pour sa défense. Dans un récit comme dans l'autre, les références à des personnages réels sont plus ou moins explicites ou voilées. |